UMP Asie 2012

Election des deputes en Asie en 2012

Economie Francaise

Paris La defense

Chiffres clés

Par son produit intérieur brut (PIB), la France est la sixième puissance économique mondiale. Ses atouts sont divers : transports, télécommunications, industries agro-alimentaires, produits pharmaceutiques, mais aussi le secteur bancaire, l’assurance, le tourisme, sans oublier les traditionnels produits de luxe (maroquinerie, prêt-à-porter, parfums, alcools…).

Agriculture
Forêts
Énergie
Industrie
Secteur tertiaire
Commerce extérieur

La France est le cinquième exportateur de biens (principalement biens d’équipement) dans le monde, le quatrième en ce qui concerne les services et le troisième pour l’agriculture (notamment céréales et agro-alimentaire). La France reste le premier producteur et exportateur agricole européen.

Par ailleurs, la France réalise 66 % de ses échanges commerciaux avec ses partenaires de l’Union européenne (50 % avec la zone euro).

La France se situe au deuxième rang mondial des pays d’accueil des investissements directs provenant de l’étranger. En effet, les investisseurs apprécient la qualité de la main-d’œuvre française, le haut niveau de la recherche, la maîtrise des technologies avancées, et une bonne maîtrise des coûts de production.

– Produit intérieur brut – PIB (2006) : 1 744,2 milliards d’euros
– Taux de croissance du PIB (2006) : 2 %
– Inflation (2006) : 1,6 %
– Déficit commercial (2006) : 25,8 milliards d’euros

Agriculture

Illust: Culture de la canne à, 7.4 ko, 200×131
Culture de la canne à sucre
(Ile de la Réunion)
© F. de La Mure / M.A.E.

– Exploitations agricoles : 545 000
– Population active agricole :1 100 000
– Surface agricole utilisée : 27 470 000 hectares, soit 50,3 % du territoire métropolitain
Principales productions françaises

– Céréales : 48,5 millions de tonnes, dont 34,8 millions de tonnes de blé tendre et 13,7 millions de tonnes de maïs en grain, premier producteur de l’UE, cinquième producteur mondial.
– Vin : 53,2 millions d’hectolitres, deuxième producteur mondial et de l’UE, après l’Italie.
– Lait : 22,6 milliards de litres, deuxième rang de l’UE après l’Allemagne et cinquième rang mondial.
– Betteraves sucrières : 26,1 millions de tonnes, premier rang de l’UE et premier rang mondial.
– Graines oléagineuses : 5,7 millions de tonnes, premier rang de l’UE.
Cheptel

– Bovins : 18,3 millions de têtes
– Porcins : 14,4 millions de têtes
– Ovins : 7,9 millions de têtes
– Caprins : 1,2 million de têtes
Production de viande

– Bovins : 1,8 million tec (Tonne-Equivalent-Carcasse)
– Porcins : 2,3 millions tec
– Ovins-caprins : 1,4 million tec
– Volailles : 1,9 millions tec

Forêts

Les sols boisés occupent environ 15 millions d’hectares, soit 29 % du territoire national.

Au deuxième rang sur le plan de la superficie au sein de l’UE, le massif forestier français a progressé de 46 % depuis 1945 et s’accroît chaque année d’environ 74 000 hectares. Il est majoritairement constitué de feuillus (2/3), les résineux représentant le tiers restant.

L’Office national des forêts (ONF) est chargé de la gestion des forêts domaniales (1 750 000 hectares) ainsi que des bois et forêts appartenant aux collectivités publiques (2 700 000 hectares).

Les 10 600 000 hectares restants appartiennent à quelques 3 500 000 propriétaires privés. Richesse biologique et paysagère, lieu de promenade et de détente, la forêt française permet aussi une récolte annuelle de 53 millions de mètres cubes de bois. Elle participe ainsi de manière irremplaçable au développement rural en approvisionnant en matière première plusieurs branches d’activité qui fournissent de nombreux emplois.

Enfin, elle contribue à la lutte contre le changement climatique en stockant le carbone atmosphérique. Le stockage annuel supplémentaire de la forêt française est évalué à 10 millions de tonnes de carbone.

Énergie

Taux d’indépendance énergétique : 49,8 %
Consommation d’énergie primaire : 275,3 millions de tonnes équivalent pétrole (tep).
Principales entreprises du secteur : TOTAL, EdF, GdF
Répartition de la consommation d’énergie

Illust: cam05, 1.2 ko, 94×69

33,4 % Pétrole

42,7 %

Electricité primaire

14,7 %

Gaz

4,5 %

Charbon

4,8 %

Energies renouvelables thermiques

Production brute d’électricité : 575 milliards de kWh, dont 78,6 % d’origine nucléaire.

Facture énergétique en 2006 : 46 milliards d’euros.

Industrie

Secteurs industriels français les plus performants

– Bâtiment et travaux publics
Chiffre d’affaires annuel : 137 milliards d’euros.
Parmi les premiers bâtisseurs européens, on compte 3 groupes français : Vinci, premier groupe mondial de concessions, de construction et de services associés ; Bouygues ; Eiffage.
Effectifs : 1 597 000 personnes

– Industries agro-alimentaires

Illust: Affinage du fromage, 6.1 ko, 200×131
Affinage du fromage
de Beaufort (Savoie)
© F. de La Mure / M.A.E.

Chiffre d’affaires annuel : 139,7 milliards d’euros.
Effectifs : 390 000 personnes.
Principaux secteurs : industries de la viande, du lait, du grain, aliments pour animaux, boissons et alcools. Premier exportateur et deuxième producteur de l’UE.
Excédent commercial : 6,3 milliards d’euros.
Nombre d’entreprises de 20 salariés et plus : 3180.
Les principaux groupes : Groupe Danone, Nestlé France, Lactalis, Pernod-Ricard, Altadis et Bongrain.

– Industries de la chimie
Chiffre d’affaires annuel : 96,6 milliards d’euros.
Effectifs : 231 400 personnes.
Les principales entreprises du secteur : Air Liquide, Rhodia, Hutchinson.

– Industries de la mode et du luxe
Chiffre d’affaires annuel : 35 milliards d’euros.
Ce secteur regroupe la haute couture, la joaillerie, la bijouterie, la maroquinerie de luxe, la parfumerie, les cosmétiques, la cristallerie.
Les principaux groupes du secteur :
LVMH, Chanel, Hermès international.
Effectifs : 150 000 personnes.

– Industrie pharmaceutique
Chiffre d’affaires annuel : 40,6 milliards d’euros.
Effectifs : 100 000 personnes.
Premier producteur de l’Union européenne et troisième exportateur mondial.
Les principales entreprises :
Sanofi-Aventis, Pierre Fabre, Servier.

– Industrie automobile
Chiffre d’affaires annuel : 109 milliards d’euros.
La France est le quatrième exportateur mondial de voitures particulières.
En 2005, la balance commerciale dans le secteur a dégagé un excédent de 8,6 milliards d’euros.
PSA (Peugeot-Citroën) et Renault sont les deux principaux groupes du secteur automobile. La production en 2005 s’est élevée à 5 955 600 véhicules.
Effectifs : 320 000 personnes.

– Transformation des matériaux (acier, aluminium, verre, plastiques, caoutchouc)
Chiffre d’affaires annuel : 65,1 millliards d’euros.
Les principales entreprises : le groupe Arcelor-Mittal (transformation de l’acier), Saint-Gobain, premier producteur de verre et deuxième exportateur mondial. Plastic Omnium et Sommier Allibert sont les deux leaders français de la transformation des plastiques et Michelin est le premier producteur mondial de pneumatiques.

– Télécommunications et technologies de l’information et de la communication
Chiffre d’affaires annuel : 45 milliards d’euros.
Parc téléphonique : 38,2 millions de lignes.
France Telecom représente 47 % du marché, Cegetel-SFR 35,8 % et Bouygues Telecom 17,2 %.
La téléphonie mobile connaît un essor important avec 52 millions d’abonnés (mars 2007).
Dans le secteur des télécommunications, Alcatel-Lucent est le quatrième fabricant d’équipements de télécommunications, il occupe la première place dans le secteur des systèmes de transmission et il est leader mondial des réseaux câblés sous-marins.
La télévision numérique est représentée par Thomson Multimédia, fabricant de décodeurs de télévision numérique.
En 2006, le commerce électronique représente 9 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

– Industrie aéronautique et spatiale
Chiffre d’affaires 2006 : 32,1 milliards d’euros.
Effectifs : 132 000 personnes.
Principales entreprises :
EADS (Airbus, Eurocopter, Astrium, MBDA, …), Dassault Aviation, Snecma, Arianespace.

Création de pôles de compétitivité

Dans une économie mondiale de plus en plus concurrentielle, la France a lancé en 2004 une nouvelle politique industrielle qui mobilise les facteurs clefs de la compétitivité, au premier rang desquels figure la capacité d’innovation.

Un pôle de compétitivité réunit, au sein d’un même territoire, entreprises, centres de formation et unités de recherche, engagés dans des projets communs au caractère innovant, et disposant de la taille nécessaire à une visibilité internationale.

On distingue des pôles à dominante technologique où la recherche et le développement sont prééminents, et des pôles à dominante industrielle davantage structurés par la densité du tissu productif et du réseau de commercialisation.

Les pôles de compétitivité marquent la naissance d’un nouvel outil de politique industrielle pour renforcer la compétitivité de l’industrie française.

67 pôles de compétitivité avaient été retenus le 12 juillet 2005 par le Comité interministériel de l’aménagement et du développement du territoire (CIADT). Après la réception de nouvelles candidatures et la fusion de pôles déjà labellisés, les pôles de compétitivité sont 71 depuis le 5 juillet 2007.

Pour en savoir plus : http://www.competitivite.gouv.fr/
Recherche et développement

En 2006, la dépense nationale de recherche et développement s’élève à 37,99 milliards d’euros, soit 2,26 % du PIB.

Elle est financée à hauteur de 52,5 % par le secteur public qui assure le fonctionnement (en particulier entretien des bâtiments, salaires des personnels et équipement des laboratoires) des grands centres nationaux de recherche (CNRS – toutes disciplines, INSERM – médecine, INRA – agronomie…).

La recherche financée par les entreprises (47,5 %) se concentre sur des branches à haute densité technologique telles que la construction aéronautique et spatiale, la pharmacie, la construction automobile, les équipements de communication et les instruments de précision.

La France se situe au quatrième rang des pays de l’OCDE dans le domaine de la recherche, après le Japon, les États-Unis et l’Allemagne.
Transport

– Réseau routier
Le plus dense du monde et le plus long de l’Union européenne avec 1 079 072 km (voies communales, chemins départementaux, routes nationales et autoroutes), dont 10 492 km d’autoroutes (deuxième rang européen).

Si en 2006 la route représente 80 % des transports de marchandises, le transport combiné se stabilise après avoir fortement décru au cours des années précédentes.

– Réseau ferroviaire

Illust: Deux générations (…), 8.1 ko, 200×131
Deux générations de TGV,
en Gare de Lyon (Paris)
© F. de La Mure / M.A.E.

31 000 km de voies (1er janvier 2006). La France détient le record de vitesse (574,8 km/h) avec le TGV (train à grande vitesse), lequel circule sur un réseau spécial de 1 876 km autorisant une vitesse commerciale égale ou supérieure à 270 km/h.

Trafic annuel en 2006 : 329 millions de voyageurs sur le réseau principal, 83 millions sur le réseau TGV, 572 millions sur le réseau Ile-de-France et 121 millions de tonnes de fret transportées.

– Transport aérien
Près de 160 millions de passagers par an et 4,8 milliards de tonnes-km de fret par an. 904 aéronefs (avions et hélicoptères) volent sous pavillon français.

Aéroports de Paris (ADP) :
En 2006, 764 000 mouvements d’avions commerciaux , 82,8 millions de passagers et 2,1 million de tonnes de fret et poste (premier rang européen).

– Flotte de commerce
212 navires, jaugeant au total 4,7 millions de tonneaux, transportent annuellement 340 millions de tonnes de marchandises. La flotte française se situe au vingt-huitième rang mondial pour le tonnage.
Marseille, premier port français et méditerranéen, se place au quatrième rang européen avec un trafic de marchandises s’élevant à 95,5 millions de tonnes.

Secteur tertiaire

Secteur financier et bancaire

La Bourse de Paris, rebaptisée Euronext Paris, est le marché officiel des actions en France. Depuis 2000, Euronext a remplacé, en les fusionnant, les places boursières de Paris, Amsterdam et Bruxelles.

En 2002, cette nouvelle bourse européenne rachète le marché de produits dérivés britannique LIFFE (London International Financial Futures and options Exchange) et accueille la Bourse de Lisbonne.

2007 voit la fusion de la bourse paneuropéenne et du New York Stock Exchange. Avec une capitalisation boursière de 21.500 milliards d’euros, NYSE Euronext est la première place boursière mondiale.

Les principales banques françaises sont :
BNP Paribas, Crédit agricole, Société générale et LCL.
Assurances

Le secteur français des assurances se place au cinquième rang mondial avec un chiffre d’affaires de 198,4 milliards d’euros.
Axa, deuxième société d’assurances européenne, CNP et AGF sont les trois principales sociétés d’assurances françaises. Les assurances de personnes (vie et santé) poursuivent leur développement (+ 16,1 %). Les assurances de dommages (biens et responsabilité) sont en croissance de 2,2 %. Le secteur de l’assurance emploie quelque 200 000 personnes.
Tourisme

Avec 76 millions de touristes étrangers en 2006, la France est le pays le plus visité au monde.

À cette fin, la France dispose de :

– 18 284 hôtels,
– 8 138 terrains de camping,
– 914 villages de vacances,
– 177 auberges de jeunesse,
– 69 700 gîtes ruraux et communaux,
– 34 848 chambres d’hôtes.

La France arrive au troisième rang mondial des recettes du tourisme après les États-Unis et l’Espagne avec un montant de 66 milliards d’euros.

L’excédent commercial dans ce secteur s’élève à plus de 8,9 milliards d’euros.

Commerce extérieur

Les exportations françaises ont atteint un montant de 481.2 milliards d’euros. Quant aux importations, elles se sont élevées à 507.0 milliards d’euros. Le déficit commercial a atteint 25,8 milliards d’euros.

L’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni, la Belgique, le Luxembourg, l’Espagne ainsi que les États-Unis sont les principaux clients de la France.

Source: http://www.diplomatie.gouv.fr